RYANAIR | Avis : test d'un vol Tours - Londres Stansted

Cabine d'un Boeing 737-800 de la compagnie Ryanair. © B.B
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(27 avis)
Mis à jour le 20 août 2010.
A quoi ressemble un vol avec la compagnie low cost Ryanair ? Voici un petit compte-rendu.
Vol Ryanair FR8869 effectué le 6 février 2010 entre Tours (TUF) et Londres Stansted (STN).
A l'embarquement
Les passagers se pressent au moment de l'embarquement. Ceux qui ont souscrit l'option « priority boarding » sont les premiers à être appelé mais doivent faire la queue malgré tout. L'embarquement se fait à pied sur le tarmac par deux passerelles à l'avant et à l'arrière de l'avion.
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Avant de décoller
Beaucoup de passagers limitent leurs bagages à une valise cabine ; de fait le rangement dans les compartiments est un peu laborieux. Une fois (enfin) assis, on est frappé par l'espace très réduit entre deux rangées de sièges. Devant soi, aucune notice papier, aucun magazine : il n'y a pas de rangement. Cette astuce permet un nettoyage plus rapide de l'avion. Seul le plan d'évacuation du Boeing 737-800 est collé sur le siège situé devant nous. Les consignes de sécurité sont données par une bande son. La partie en français, à la syntaxe douteuse, est lue par une voix jeune à l'accent méridional prononcé, ce qui est assez cocasse
En vol
Le menu et le magazine de bord, Ryanairmag, sont distribués par le personnel de bord (PNC) et sont récupérés en fin de vol, économie oblige. (Pour le menu détaillé, voir « Ryanair, prix de la nourriture et des boissons à bord », plus bas.) Commence alors la litanie des sollicitations commerciales : vente de nourriture, de boissons, vente de tickets à gratter (« scratch cards »), de cigarettes sans fumée, de parfums. Il nous est enfin rappelé la possibilité d'effectuer des appels via son téléphone portable en vol, moyennant finance bien entendu. Tout cela rend le voyage peu propice à la détente. Malgré tout, s'il a fort à faire, le cosmopolite personnel de bord (« ou PNC ») semble détendu.
A l'arrivée
Une fois que l'avion a atterri, six notes de trompette annoncent triomphalement que le vol est à l'heure, ce qui déclenche invariablement les applaudissements des passagers. A Londres Stansted, le débarquement se fait encore par le tarmac. L'avion est en avance de quelques minutes.